François Thuret,Alexandre Soljenitsyne-LuLu.com et moi

Publié le par Anton Caraffa

http://www.lepoint.fr/culture

2010-04-08/interview-claude-durand-je-leve-les-tabous/249//442234

  Petit écran mondial du monde de l 'édition  et rames de papier , bien sur !

 

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linkPublié le 08/04/2010 à 11:30 Le Point.fr

 

* J'aurais voulu être éditeur, sous le pseudonyme de François Thuret,

 Le monde de l 'édition according to Claude Durand

Le Point :Alexandre Soljenitsyne, lui, ne vous a pas trompé puisque vos liens ont duré jusqu'à sa disparition, en 2008.

"J'avais pour Alexandre Issaïevitch une grande et profonde affection. C'était certes un homme conscient de sa valeur, mais très simple, à la différence de Gabo, que l'on pouvait parfois soup­çonner de mégalomanie et dont les positions procastristes me révulsaient. De son ancienne vie d'enseignant Soljenitsyne avait gardé quelques manies : à chaque séance de travail avec moi, il commençait par énoncer l'ordre du jour, avant de sortir des crayons à papier à la mine parfaite­ment aiguisée. Ce génie avait épousé une cause qui le dépassait. Je me suis mis au service des deux. En défendant dans le monde entier ses oeuvres, j'ai eu le sentiment d'aider dans la mesure de mes moyens et l'écrivain et la cause.

 

L 'élite est vivante, bien réelle .

Le métier de l 'édition n'a peut être pas encore rendu l 'âme .


"Quand on a la chance de faire un métier comme celui-là, qui vous rend au centuple ce que vous lui donnez, on a quelques devoirs, dont celui de rester un esprit libre. "

moi, Anton  modestement :

L 'édition de masse , vidée de son contenu de mauvaise qualité d'écri­ture et de mauvais écrivains, discriminatoire à l 'égard de tout ce qui ne marche pas au top de la rentabilité immédiate, est une denrée ,qui ,nous l 'espérons sombrera d' elle même dans les eaux usées de la lit­térature .

Certes l es pastiches et autres déformations pathologiques de "l' écriture" servent à vendre du papier au sens le plus basique du terme pour faire marcher la boutique , mais il reste un résidu de la population lectrice et non "lisante" qui mérite une sélection non pas d' ouvrages mais d'éditeurs .

Je passe mon temps à lire et relire des auteurs nés en Algérie , qui ont trouvé refuge d'édition chez les grands éditeurs français , ceux qui ont trouvé le courage de passer les modes de la pensée du bas -ventre de Madame Tartempoint, et ceux -là nous réservent un large réservoir de pages ensoleillées , à la mode de chez nous .

Ce ne sont , certes pas les gros tanks médiatiques qui sauront aider les jeunes auteurs de qualité à émerger , mais il existe tellement de façons d'exister sans l ' aigreur de ceux qui se lancent dans l 'entre­prise soit digitale soit virtuelle de l 'édition ,tellement de portes en­trebâillées qu ' il suffira juste de pousser un peu plus , pour que ce pays enrichi de différentes sources d' inspiration , issues de milieux tellement inconnus les uns des autres , voit ce monde des livres s'élar­gir et donner un élan de confiance à tous ceux qui arrivent avec leurs talents et leurs données propres sur le terrain.

Par  amitié pour  le  modeste  litterateur  que j 'ai  voulu être,passez   donc  par LuLu, le  self-publishing  editor , qui a magnifiquement édité  ma dernière   oeuvre    :    

  " Un  sourire  de mon ami le lion ",

il s' agit de l ' histoire  de Cheanee,l' homme qui a  préféré le délire à la mortification  du mouroir  des  séropositifs  dans  les années  90.

 

Publié dans Les Écrivains

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